En savoir plus (a propos)

Qui suis-je ?


Ici, je vous raconte un peu qui je suis, car en général, personnellement,

lorsque je confie une mission que j'estime importante à quelqu'un,

cela me rassure de connaitre un peu sur la personne.


Enfant de la Terre


Née au Zimbabwe, de parents d'origine française, eux-mêmes nés à l'île Maurice.

J’ai grandi dans l’univers exceptionnel de la savane africaine, là où le terme d’animaux sauvages prend tout son sens. Au cœur de cette nature omniprésente, j’ai eu l’opportunité de m’ouvrir, dès mon plus jeune âge, à des cultures multiples.


J'ai été imprégnée des rythmes musicaux tantôt africains, tantôt celte (de mes voisins Irlandais et Écossais)

Je me considère comme un produit du multiculturalisme, né de l’alliance entre les cultures française, anglo-saxonne et, de tout coeur, africaine.

Une enfance riche et contrastée, entre l'uniforme strict de l’école le matin et les pieds nus l'après-midi, avec les cheveux au vent.

Plus qu’élevée, j’ai été façonnée par 2 mères :

Ma mère biologique, physique et spirituelle, Monique.

Notre mère à tous, la Nature.


Enfance &

Effets papillon


J’ai grandi entourée d’artisans autochtones dont le savoir-faire ancestral se transmet de génération en génération. De leurs mains habiles, j’ai vu le bois se transformer en sculptures, la terre en poterie, les fibres végétales en paniers, des fils en tissages pour se teinter ensuite magnifiquement par la magie du batik. Leurs gestes créatifs quotidiens représentaient pour moi autant de miracles.  

Je ne me lassais pas de les admirer, laissant grandir cette volonté de travailler, moi aussi, de mes mains. Au milieu de ces grands espaces baignés par l’odeur tantôt de poussière, tantôt de terre mouillée par les pluies tropicales brèves, les occasions ne manquent pas pour qui aime observer. Tout est prétexte à la création et j’ai pu alors expérimenter le bonheur de façonner à mon tour les éléments de mon monde.

Au bord de la rivière Limpopo, je pouvais enfouir mes mains dans la terre pour en extraire les matières premières qui furent à l’origine de mes premières œuvres d’enfant. J’y ramassais le bois flottant qu’il est si facile de creuser pour lui donner vie. Lors de réunions familiales, j’attrapais mon carnet de croquis et, de mes dessins, jaillissaient des personnes, des objets hétéroclites et des scènes bigarrées que mon imagination me dictait.

Mrs Georges n’est pas étrangère à mon éveil. Il me suffit de penser à elle pour retrouver intacte l’émotion qu’elle fit naître en moi. Cette professeure d'arts plastiques néo-zélandaise et son mari avaient fait halte dans notre village. Il leur fallait construire un voilier pour poursuivre leur tour du monde, et j’ai eu la chance de partager un temps leur vie.


Mrs Georges fut mon enseignante pendant une durée que mes souvenirs d’enfance ont du mal à évaluer. Une année ? Peut-être plus, peut-être moins. Le temps semblait s’être suspendu, tant elle m’a appris de techniques artistiques.


Vint ensuite l’adolescence pendant laquelle un bijou de la bibliothèque de ma chère tante Jayne prit une importance considérable. Parmi les nombreux livres dont je balayais les titres, avant de choisir mon compagnon prochain, Le Prophète de Khalil Gibran retint mon attention.

L’ouvrage de ce poète libanais ne m’a jamais quittée. Il devint le guide de l’adolescente que j’étais alors, et m’accompagne toujours aujourd’hui. Je dois pourtant vous avouer qu’il partage désormais mon panthéon littéraire avec Les 4 Accords Toltèques, de Miguel Ruiz, Jeu et Réalité, de D.W. Winnicott, Surprise, chatouille de l’âme, de Daniel Marcelli, Les fondements de l’arthérapie, de Sara Paìn entre autres.

Ces livres ne sont pas les seuls bien sûr à me nourrir. Tant d’ouvrages spirituels majeurs m’ont influencée et continuent de me guider au travers de la vie. Ils constituent de la matière à travailler sur soi et une vie n’y suffira pas.

Tout cet amour que j’ai reçu, cette bienveillance maternelle et ces enseignements si précieux qui m’ont été offerts, au sein de cette nature si généreuse, comment ne pas vouloir les partager ? Je me dois de transmettre en héritage ces fondations qui me sont si chères.


Forte de cette enfance ancrée dans la terre et imprégnée de tant de cultures artisanales et littéraires, après le bac, j’ai poursuivi des études supérieures tout aussi riche d’enseignements, en décrochant un B.A. en Sciences Humaines et Beaux-Arts dans un pays anglophone.

Je ne pouvais cependant pas me contenter d’une vie sédentaire et ma soif de voyages et de rencontres m’a rattrapée. Après ces premières études universitaires, j’ai décidé de quitter le pays, afin de ne pas cautionner un système qui ne respectait nullement les Droits de l’Homme.


 Enfant du Monde


Les rencontres nous forgent, car elles nous permettent de nous connaître nous même, en même temps que nous découvrons les autres. Cela faisait longtemps que le projet de faire le tour du monde germait dans mon esprit.


À l’âge de 22 ans, j’ai quitté la terre africaine pour commencer mon exploration du monde extérieur. C’est dans le sud de la France qu’elle débuta, avec un emploi de jeune fille au pair durant trois mois. Je me suis ensuite laissé happer par la vie sous le soleil provençal, sans même m’en rendre compte. De fil en aiguille, j’ai travaillé pour une grande compagnie maritime d’affrètement. Plus qu’un emploi rémunérateur, ce poste me permit de découvrir l’existence de d’autres cultures, d’une richesse qui piqua encore davantage ma curiosité.

La vie ‘métro-boulot-dodo’ n’étant pas faite pour moi, j’ai senti qu’il était alors temps de reprendre mon sac à dos et de partir, seule, à la découverte d’autres peuples. Mes semelles de vent me portèrent au travers de pays très divers :  Turquie, Italie, Angleterre, Allemagne, Thaïlande, Hong Kong, Macao et Chine, dans un premier temps.

Au retour de ces pérégrinations, je fus amenée à travailler chez un transitaire de cinéma en région parisienne.


Qui l’eut cru ! Au cœur de la grande ville de Paris, dans l’hémisphère nord si étrange pour moi, j'ai rencontré Mon Soleil, l’amour de ma vie.  

Rien ne pouvait le présager, et de cette union sont nés quatre magnifiques enfants.

Quel généreux cadeau inattendu de la vie !


Les voyages, les rencontres, la culture & l’art,


nourriture de mon âme de Femme du Monde


Mère de transmission,

L’amour de la Terre, L’amour de la Mère


Transmettre mes connaissances et bercer mes enfants de l’amour de la Terre me paraissait vital et j’ai eu la grande chance et le bonheur de pouvoir me consacrer entièrement à leur éducation.

C’est alors qu'en 1997 j’ai été co-fondatrice de l'association Le Rond-Point des Galopins. Cette association parents-enfants permet aux parents de s’extraire de leur quotidien avec leurs enfants, pour aller à la rencontre d'autres familles. Association le Rond-point des Galopins existe toujours !


Pour combler mon insatiable besoin de communiquer et de comprendre l’autre, j’ai repris le chemin des études. J’ai alors suivi un cursus en Sciences de l’Éducation, me spécialisant en sanitaire et social, et en psychologie de l’enfant.

Parmi tous les sujets passionnants que j’ai eu le bonheur d’étudier, j’ai développé des affinités plus profondes avec certains : la parentalité, la situation des femmes isolées, la toxicomanie, l’éducation en milieu ouvert EMO (accompagnement éducatif de jeunes dans la rue), ainsi que l’autisme et la Langue des Signes Française (LSF, pour communiquer avec des personnes sourdes).


J’ai eu l’occasion de mettre mes multiples connaissances au service de la création de lien et de la relation d’aide en intégrant un Institut Médico Éducatif (IME). Pendant six années, j’ai participé à l’accueil d’enfants autistes âgés de 5 à 18 ans. J’ai ensuite occupé un poste de musicothérapeute, pendant deux ans, dans un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) où résident des adultes autistes.

J’en ai profité pour suivre parallèlement une formation de Musicothérapie Active. Il s’agit d’une branche de la musicothérapie qui se centre sur l’interaction avec l’autre.



Mes ‘petits cailloux blancs’


En travaillant avec les personnes souffrant d’autisme, franchir ce qui paraît un tout petit pas, vu de l’extérieur, représente en réalité un pas de GEANT et une immense victoire, à mon sens. Réussir à aller à leur rencontre, capter un regard, obtenir une réponse sonore à mes interpellations rythmiques par les percussions ou le chant… tout cela n’a rien d’anodin.  

Communiquer avec les autistes et accueillir leur ouverture mesurée exige de se réinventer chaque seconde et imaginer des canaux de communication qui ne sont pas les nôtres, mais les leurs, et permettent d’établir un lien.

Cette expérience fut d’une immense richesse. Je les considère comme d’inestimables cadeaux, pour eux, comme pour moi !

J’ai ensuite enchaîné avec une formation d'art-thérapie de 4 ans. Cette formation fut une révélation riche en découvertes qui m’a permis de trouver mon alignement professionnel le plus juste. J’ai ressenti en moi comme l’arrivée à un point d’équilibre fondamental.


Ma philosophie de vie

J’aime la vie. Elle me le rend si bien.


J’emprunte ces quelques mots au philosophe Alain qui exprime ma philosophie de vie bien mieux que je ne saurais le faire :

« Le pessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. »


Cette citation constitue un levier puissant de mon existence, car la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Je me reconnais en elle, car, quand surviennent les coups durs, je saisis ma volonté à bras-le-corps pour toujours aspirer à une posture optimiste.


Prendre le temps d'être pleinement présente avec les gens, est ce que j'aime le plus au monde.

Je n’apprécie rien tant que les rencontres qui arrivent à l’improviste. Cette idée m’évoque Daniel Marcelli dans La surprise, chatouille de l’âme. (… je ne vous en dis pas plus et vous invite à le lire ;)


Dans notre monde où le tic-tac de la pendule règne en maître, il devient un luxe de s’autoriser à prendre du temps pour les autres et pour soi. Je fais le serment de m’autoriser ce luxe et je vous invite à m’imiter ! (…il est vrai que le confinement de mars 2020 nous a appris au moins ça !)

 L’oxygène


Pour mon métier d’accompagnatrice, de facilitatrice et d'art-thérapeute, je fais mienne cette recommandation des équipages à bord des avions que les voyageurs connaissent bien :

« Placez le masque d'oxygène sur votre visage.

Une fois votre masque ajusté,

il vous est possible d'aider d'autres personnes. »


Cette recommandation pleine de sagesse nous indique l’importance de prendre soin de soi, pour pouvoir mieux prendre soin d'autrui.

Dans ma vie, ce « masque d'oxygène » prend la forme d’une pratique quotidienne du yoga, de mes séances hebdomadaires de badminton, du modelage d'argile, ainsi que de mes fréquentes visites des expositions d'art. Tout ceci ainsi que mes séances de co-vision avec mes collègues, et mes supervisions professionnelles, me nourrit et me permet de me consacrer pleinement à mon métier.


Loin de moi l’idée de me prendre au sérieux, je rêve de manier l’humour et la légèreté et m’en nourrir tout autant. Ils m’aident à être encore davantage disponible dans mon écoute, ma présence et ma relation d’aide.


Ce parcours éclectique qui m’a forgée telle que je suis me permet de développer un style d'accompagnement dynamique et unique, que j’ai adopté dans ma vie personnelle, comme dans ma vie professionnelle.

Actuellement membre de Fédérations d'Art-thérapeutes Européen, Anglais et le Syndicat des Art-thérapeutes de France :


https://www.baat.org/

https://www.arttherapyfederation.eu/


https://www.arttherapyfederation.eu/art-therapy.html

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